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RELAXATION – LES PORTES DU SOMMEIL

Dormir, dormir enfin ! Peut-être rêver ! Un leitmotiv qui peut poursuivre bon nombre d’entre nous lorsque trop de pensées, de soucis… nous assaillent et perturbent nos nuits au point que ce sommeil tant espéré se dérobe.

QUE FAIRE ALORS ?

1- Commencer par s’installer et préparer son corps

Un petit coussin sous la tête peut être utilisé si la pose est vraiment inconfortable (un prochain article sera dédié à la résolution de ce problème).

  • Couchez vous sur le dos, bras et jambes détendus et légèrement écartés du corps, les paumes des mains tournées vers le haut.
  • Fermez les yeux et détendre le visage – hausser haut les sourcils et les relâcher- fermer fort les yeux et les relâcher en conservant les paupières closes – serrer fort les dents et relâcher la mâchoire en conservant le bout de la langue pointée sur le palais supérieur.
  • Sentir le poids de votre tête dans le matelas
  • Sentir le poids de vos épaules – descendre le long des bras jusqu’au dos des mains.
  • Sentir le poids de votre bassin dans le matelas – descendre le long des jambes jusqu’aux talons.

2- Une fois fermement ancré dans votre matelas, faire circuler le Qi le long de la grande circulation – Commencer la respiration des cinq portes.

  • conserver les yeux fermés, le regard fixé sur le bout de son nez, et garder la pointe la langue au palais supérieur
  • Inspirer et expirer sur un rythme naturel, sans forcer.
  • Effectuer un cycle respiratoire sur chacune des portes – Le sommet du crane (dan tian) – Les paumes des mains – Les plantes des pieds
  • Recommencer et continuer ainsi jusqu’à la détente – Rester conscient de votre corps, de sa lourdeur, de son inertie – Suivre les cycles respiratoires sans insister, les laisser s’estomper dans les pauses et la légèreté.

Retrouvez Jo Mercucio, le héros charismatique de La voie des lames, dans une aventure fort stressante.

EXTRAIT DU ROMAN – LA CITE DU PAPE

Las dans son corps et pourtant bouillonnant d’excitation, il n’essaya même pas de faire autrement. Virant les oreillers, il s’installa sur le dos pour apaiser son esprit à l’aide d’une relaxante respiration des cinq portes. Les yeux clos, il conduisit son souffle calme du sommet de sa tête, à ses paumes des mains, à ses plantes des pieds. Inspirations légères après expirations souples, il recommença. Ses pensées voguaient, divaguaient sur les vagues de la mer du Nord et Ambre, aux longs cheveux assortis aux sables des dunes du plat pays, s’enfuyait devant la horde démoniaque. Il s’enfonça dans l’obscurité… à la chasse aux monstres.

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Zabe Quinez

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