Lecture de voyages en pays chauds.
L’Australie. Le polar ethno. Arthur Upfield fut l’un des pionniers du genre, promenant son improbable détective, métis abo Napoléon Bonaparte dans la chaleur et les terres rouges de l’Australie de la première moitié du siècle dernier.
J’avais déjà lu quelques uns des romans de cet auteur avec qui j’avais découvert et appris à apprécier le genre. J’en gardais des souvenirs de soleils brulants, de déchainement des éléments dans des pluies torrentielles. Pour rester dans l’ambiance de ce qui était ma vie j’ai eu envie de le retrouver, de reprendre mes lectures de ces terres d’aventures. Upfield nous emmène à la rencontre de la culture aborigène, de la vie des habitants du bush, de l' »outback » avec parfois quelques incursions excursionnistes dans les montagnes ou sur les rivages de son pays d’adoption.
Je préfère les romans de la brousse, la lecture des signes infimes qui marquent le passage des intrus sur ces terres sauvages et conduisent Bony à la résolution de l’intrigue. Il manque aux autres aventures le charme de ces détails ethnologiques qui font, pour moi, toute la saveur de ces romans.
- Les sables de Windee
- Des ailes au dessus du Diamentina
- Le business de Mr Jelly
- Un vent du diable
- L’os est pointé
- Le récif aux espadons
- Pas de traces dans le bush
- Mort d’un trimardeur
- L’empreinte du diable
- Un écrivain mord la poussière
Je ne connais pas l’Australie, mais j’espère bien qu’un jour je pourrai m’y rendre et marcher sur les traces de Bony !