L’IMPERATRICE – Comment gère-t-elle ?

L’IMPERATRICE, arcane majeur parmi les majeurs. La troisième lame des Tarots. Elle est la femme-mère, l’épouse, l’amante, la maitresse aimante, représente  la grossesse, la maternité, la sécurité. Elle prend soin des autres avec plaisir. Elle a le don de faire en sorte qu’avec elle, on se sente à l’aise et aimé.

L’IMPERATRICE – PARADOXALE ISHTAR

L’IMPERATRICE. Si forte et si fragile. Double. Paradoxale. À l’instar d’Ishtar dont le mythe est lié à la lame.
Ishtar, déesse mésopotamienne, vénérée de Ninive à Babylone. Dans tout ce croissant fertile où régnaient la vie et la civilisation des millénaires avant notre ère. Déesse de la guerre et de la sexualité. Paradoxale dans l’amour et la violence, la fertilité et la mort, la beauté guerrière et virile. Les Sumériens l’appelaient Innana.

LA LAME DE L’IMPERATRICE

L’IMPERATRICE, arcane majeur parmi les majeurs. La troisième lame des Tarots. Chiffre impair, si peu lié au féminin habituellement. III qui permet de construire la première figure fermée élémentaire. La matrice en évolution sur la lame du Bateleur. Le triangle. C’est le II plus le I, le principe féminin plus le principe masculin. Il en résulte l’enfantement. L’IMPERATRICE connait les mystères de la vie. Elle est la mère aimante et compatissante de toutes les mères.

JARDINIÈRE DE PRINTEMPS

Préparation et dégustation dans le roman – « Souriant, il fredonnait les chansons entendues en voiture qui lui tournaient dans la tête. Il versa une lampée d’huile d’olive dans la cocotte et dans la casserole et les mit à chauffer doucement. Il déposa les jolis grelots blancs des cébettes dans la cocotte, leurs feuilles vertes grossièrement coupées dans la casserole où les rejoignirent, les fanes déchiquetées à la force du poignet, les grosses tiges émincées de la botte de persil offerte avec ses achats et quelques morceaux de carottes et de pommes de terre. Comme on le lui avait indiqué, il laissa suer tous ces ingrédients quelques instants en veillant à ce qu’ils ne se colorent pas. Il versa les petits pois et les jolies carottes dans la cocotte pour qu’ils y fassent la même chose. Il emplit ensuite la casserole d’eau chaudement sortie de sa bouilloire, mise en route en commençant sa cuisson. Du sel, du poivre, le feu un peu poussé afin que le mélange prenne le bout. Il ajouta les pommes de terre dans la jardinière, du sel et mélangea. Pour finir, il y déposa les feuilles de salade vaguement égouttées en les attrapant à la main et en les secouant au-dessus de la bassine. Il dut s’y reprendre en plusieurs fois, la cocotte débordait. Il devait incorporer la salade avec précaution à l’aide de sa cuillère en bois, pour qu’elle commence à ramollir, à se rétrécir et lui laisse de la place pour en rajouter. Lorsqu’il eut tout mis, il mélangea une dernière fois puis baissa l’intensité du gaz au minimum sous les deux récipients. Il posa un couvercle sur chacun d’eux. »