Articles dédiés au bien-être, à l’équilibre corps-esprit et à une vie harmonieuse.

MÉDITATION – RELAXATION – RÉGÉNÉRATION – Le tout premier pas

Relaxation en situation – Extrait du roman – « Il sentit des mains violentes palper son corps, des mains professionnelles, d’abord rapidement à la recherche d’une arme, puis un doigt vint s’appuyer sur sa carotide, il s’efforçait de rester totalement relâché, respirant le plus lentement et légèrement possible essayant d’entrer dans une sorte de transe méditative, comme au yoga et fixant, sous ses paupières closes, l’Ajna, son troisième œil, entre ses sourcils. Il s’attendait à ce qui allait suivre, effectivement un pouce et un index brutaux lui ouvrirent l’œil droit. Il avait dû réussir à le révulser suffisamment, car l’autre lui détourna simplement la tête d’une baffe, il s’appliqua à laisser aller. Les mains reprirent leur fouille, ses poches de veste… »

Lorsque vous sortez d’une réunion où vous avez perdu un bon mm de vos dents à force de les serrer en grinçant… Ne vous jetez pas sur la machine à café, le distributeur de friandises, le paquet de clopes… Commencez par

Lorsque vous avez enfin réussi à coucher les enfants – brosser les dents, pipi, histoire, câlin, à boire, pipi, câlin, bisous, p… Ne vous jetez pas sur la vaisselle, la panière de repassage… Commencez par

Lorsque vous avez eu une dure journée, des heures de voiture, de camion, de tracteur, train, métro… Ne vous affalez pas sur le canapé et la zapette…  Commencez par

Lorsque tout a été contre vous, la météo, la grève, le chef, le collègue, le gamin, la panne… Ne tombez pas dans le paquet de biscuits,  de bonbons… Commencez par

Lorsque…

VOUS INSTALLER CONFORTABLEMENT

Au bureau :

Bien assis, les fesses au fond du siège, le dos contre le dossier, les pieds à plat par terre, les genoux écartés de la largeur des hanches, le dos des poignets reposant sur les cuisses.

A la maison :

Assis au sol (les canapés sont à jeter mais on en reparlera une autre fois), sur un petit coussin si vous êtes vraiment raide (il va falloir progresser !), si vous en avez besoin, vous pouvez vous adosser à un mur ou au canapé (bon d’accord, ne le jetez pas tout de suite), les jambes croisées en tailleur, le dos des poignets reposant sur les cuisses.

!! Si vous n’êtes pas adossé le dos doit rester droit

Si vous bossez debout, que vous piétinez, que vous avez les jambes lourdes :

Couchez vous sur le dos, les fesses contre un mur (bien contre), les jambes sur le mur, les bras reposent au sol, paumes vers le haut

Ne soyez pas serré au niveau de la ceinture – Ouvrez un bouton si nécessaire.

FERMEZ LES YEUX

REGARDEZ LE BOUT DE VOTRE NEZ

LA POINTE DE LA LANGUE POUSSE TRES LEGEREMENT SUR LE PALAIS

FIXER VOTRE ATTENTION SUR LA BULLE QUI ENFLE ET REFLUE DANS VOTRE VENTRE AU RYTMNE DE VOTRE RESPIRATION.

Derrière le nombril – Ne forcez pas la respiration, laissez la naturelle

VISUALISEZ LES COULEURS DERRIÈRE VOS PAUPIÈRES

VÉRIFIEZ L’HARMONIE DES MOUVEMENTS DE LA BULLE, LEUR SYMÉTRIE DANS CHAQUE DIRECTION – le haut, le bas, en avant, en arrière

REGARDEZ VOTRE NEZ,  MAINTENEZ LA POINTE DE LA LANGUE, LES COULEURS, LA BULLE… NE LÂCHEZ RIEN

Si vous faites tout cela aucune pensée ne peut interférer et le calme s’installe. Le rythme respiratoire ralentit, de petites pauses apparaissent

Quelques minutes peuvent suffire mais 20 mn sont parfaites.

LE NEZ, LA LANGUE, LES COULEURS, LA BULLE… NE LÂCHEZ RIEN

Pour pouvoir lâcher prise.

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Beauté, douceur et sérénité sont toujours parmi nous. Sachez les voir.

Pour revenir parmi nous, augmentez l’amplitude de la respiration, faites quelques petits mouvements des doigts avant de changer de position. Puis avec les paumes des mains frotter vous un peu vigoureusement le visage, les bras, les cuisses, le dos.

Hop, prêt pour de nouvelles aventures !

EXTRAIT DE LA VOIE DU BATELEUR

Il sentit des mains violentes palper son corps, des mains professionnelles, d’abord rapidement à la recherche d’une arme, puis un doigt vint s’appuyer sur sa carotide, il s’efforçait de rester totalement relâché, respirant le plus lentement et légèrement possible essayant d’entrer dans une sorte de transe méditative, comme au yoga et fixant, sous ses paupières closes, l’Ajna, son troisième œil, entre ses sourcils. Il s’attendait à ce qui allait suivre, effectivement un pouce et un index brutaux lui ouvrirent l’œil droit. Il avait dû réussir à le révulser suffisamment, car l’autre lui détourna simplement la tête d’une baffe, il s’appliqua à laisser aller. Les mains reprirent leur fouille, ses poches de veste…

Zabe Quinez

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