LE LIVRE-AILE
La liseuse est entrée dans notre vocabulaire. Ce mot porteur, il y a à peine quelques années, de relents vieillots et surannés
Évoque maintenant pour tous, plutôt qu’une huile du XVIIIe siècle, un objet « high tech ».
Il est certain que nos amis anglo-saxons ont toujours eu le sens du vocabulaire expéditif et imagé et que nous avons du mal à suivre. Le walkman a à peine eu le temps de devenir un baladeur avant de tomber dans l’oubli des acronymes MP3 – MP4, le web a du mal à devenir toile et pour internet, je crois que c’est cuit!
Notre problème maintenant avec la liseuse, c’est : Que mettre dedans ?
Un ebook ? Non, ça c’est pour les américains ! Un livre numérique, électronique ? Impact de rêve potentiel : ZÉRO
So, « I HAVE A DREAM ». Ils ont aussi le sens de la formule, il faut également l’admettre…
LE LIVREL au nom évocateur
Comme le colibri qui amène dans son bec sa petite goutte d’eau pour éteindre l’incendie – C’est un concept que j’aime beaucoup -, si chacun de nous pose sa petite pierre, ensemble, nous bâtirons le monde – Il faudrait que tous, lecteurs, auteurs, éditeurs… rêveurs de l’écriture française… nous employions ce terme (ou un autre… Si quelqu’un a une meilleure idée ?…) pour que petit à petit, il prenne vie.
Nous devons nous défendre contre ces anglicismes sournois et envahissants… car souvent très appropriés… Pour ma part, j’ai toujours préféré manger à la cantine qu’au self…
Pour lutter contre cette hydre aux têtes multiples, attelons-nous tous à la tâche herculéenne de faire entrer un nouveau mot au dictionnaire !