Gaïa était née de Chaos, le vide essentiel, glacé, obscur et sans limites. Toute ronde, elle était lumière au milieu de rien et de nulle part. Elle dansa, là où il n’y avait ni haut, ni bas, ni dedans, ni dehors, laissant des traces légères, dorées et éclatantes, ainsi naquit Ouranos, qui l’enveloppa de son manteau de velours étoilé pour la réchauffer.
De cette étreinte était né l’œuf primordial, d’où sortirent, les 3 Hécatonchires aux cent bras, Briarée « le fort », Gygés « le membru », Kottos « le furieux »,
les trois Cyclopes à l’œil unique, Brontés « Tonnerre », Stéropés « Eclair », Argés « Eclat ». Excellents forgerons, ils travaillèrent dans les forges d’Héphaïstos, donnèrent la foudre à Zeus, le casque de l’invisibilité à Hadès et à Neptune son trident.
Titre : Héphaïstos et les cyclopes Période : Impériale romaine Date : 1er siècle après JC Technique/matière : Fresque Contexte : Pompeii, Casa delle Quadrighe Localisation : Musée archéologiques national de Naples, Italie
Puis vinrent les douze Titans, six géants dont Océanos était l’ainé et Chronos le plus jeune, et six Titanides, Théïa, Rhéa, Thémis, Mnémosyne, Phoïbé et Téthys. Les Cyclopes et les Titans déplaisaient à Ouranos et il les avait enfermés dans les sombres profondeurs du Tartare.
C’est le courageux Chronos, poussé par sa mère, qui les vengea. Tenant dans sa main gauche une faucille de silex confectionnée par Gaïa, il sectionna les organes génitaux d’Ouranos et les jeta dans la mer. De l’écume blanche qui les entoura naquit Aphrodite que les vagues portèrent vers Cythère…