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LA PAPESSE EST LA VOUIVRE

Cet être mi femme, mi serpent, à l’œil unique, escarboucle d’un prix fabuleux ou, selon les récits, trésor ultime des alchimistes, le Rébis, la pierre philosophale… La légende veut que la bête le quitte pour se baigner et ne pas le perdre dans l’eau, se transformant alors en une belle jeune femme, nue et sans arme. Les hommes poussés par la partie sombre de leur nature profonde, veulent toujours en profiter pour lui dérober son trésor. Ils échouent le plus souvent et ceux qui réussissent y laissent leur âme.

Iconographie et extrait du roman

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Il avait amené sa proie, jusqu’à son antre, au grand dragon serpent, à la Vouivre…

Cet être mi femme, mi serpent, à l’œil unique, escarboucle d’un prix fabuleux ou, selon les récits, trésor ultime des alchimistes, le Rébis, la pierre philosophale… La légende veut que la bête le quitte pour se baigner et ne pas le perdre dans l’eau, se transformant alors en une belle jeune femme, nue et sans arme. Les hommes poussés par la partie sombre de leur nature profonde, veulent toujours en profiter pour lui dérober son trésor. Ils échouent le plus souvent et ceux qui réussissent y laissent leur âme.

Elle est la fée de la terre, le courant des forces qui se tordent et se roulent dans le sous-sol, dont les druides et prêtres des anciens cultes tenaient compte pour l’érection ou le choix de leurs monuments.

Elle est le grand serpent qui appartient à toutes les mythologies, à tous les cultes, l’Ouranos primordial, Quetzalcoalt le seigneur de la vie Maya, l’Atoum des Égyptiens, le Mbumba des Bantous… Celui qui sert de siège à Bouddha et que Kali danse de ses multiples bras… On ne l’adore plus. Il a disparu, enseveli par le christianisme, mais reste visible… sur les porches d’église et dans l’iconographie chrétienne.

Le dragon-vouivre est dévorant, il avale l’homme, le transforme et le recrache, tel Jonas sortant de la baleine. La victime devient l’initié, mort en lui-même et prêt pour sa renaissance ou sa naissance.

La Vouivre appartient aux armes héraldiques des Visconti. Dont la description officielle est : « dans un blasonnement d’argent à la guivre ondoyante en pal d’azur, couronnée d’or, engloutissant un enfant de carnation posé de face, les bras étendus ». En fait, sur le blason de la grande famille italienne, la Vouivre, représentée en serpent dressé sur sa queue et ondoyant, surmonté d’une couronne, donne naissance à un petit enfant. Les méchantes langues profitent de la mauvaise réputation du dragon femelle pour insinuer qu’elle l’engloutit, mais la sérénité de l’enfant qui émerge de la bête dans l’attitude de l’orant, bras écartés et paumes ouvertes, tournées vers le ciel, contredit cette malveillante interprétation.

LA PAPESSE, son incarnation, n’avait fait qu’une bouchée de l’irascible député… Et l’avait recraché, apaisé. L’homme était maintenant calme et serein et la discussion se poursuivait sans heurts ni éclats de voix.

On retrouve la vouivre sur les Alfa-Roméo, nées à Milan, duché des Visconti… Dragons femelles qui avalent l’esprit de l’homme sans forcément le recracher apaisé.

ALFA ROMEO

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Retrouvez LA PAPESSE et les mythes qui accompagnent la compréhension de la lame dans le roman 

Zabe Quinez

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