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L’IMPERATRICE – PARADOXALE ISHTAR

L’IMPERATRICE. Si forte et si fragile. Double. Paradoxale. À l’instar d’Ishtar dont le mythe est lié à la lame. Ishtar, déesse mésopotamienne, vénérée de Ninive à Babylone. Dans tout ce croissant fertile où régnaient la vie et la civilisation des millénaires avant notre ère. Déesse de la guerre et de la sexualité. Paradoxale dans l’amour et la violence, la fertilité et la mort, la beauté guerrière et virile. Les Sumériens l’appelaient Innana.
ishtar

L’IMPERATRICE. Si forte et si fragile. Double. Paradoxale. À l’instar d’Ishtar dont le mythe est lié à la lame.
Ishtar, déesse mésopotamienne, vénérée de Ninive à Babylone. Dans tout ce croissant fertile où régnaient la vie et la civilisation des millénaires avant notre ère. Déesse de la guerre et de la sexualité. Paradoxale dans l’amour et la violence, la fertilité et la mort, la beauté guerrière et virile. Les Sumériens l’appelaient Innana.
Tout comme L’IMPERATRICE signe sa part masculine par sa pomme d’Adam, Ishtar sur ses statues archaïques porte une fine barbiche. Un bouclier, au symbole de l’aigle, les accompagne toutes deux.
En Ishtar, tout est contradictoire. Elle est vierge et prostituée, incestueuse et veuve éplorée.

Vierge et prostituée. Reine des reines, Dame des dames, elle peut apparaitre comme la pure, l’innocente, la fille vierge de la lune. Mère de l’humanité. Mère compatissante de toutes celles qui donnent la vie. Ou comme la prostituée du Cabaret. Séductrice de feu de Gilgamesh le grand héros. Guerrière et belliqueuse. Arc à la main et épée dégainée. Dame de la bataille et des combats.

Incestueuse et veuve éplorée. L’inceste, prérogative symbolique des dieux. Son amant-fils, le Dieu vert meurt à la fin de chaque printemps. La terre porte son deuil, devient sèche et stérile. Rien ne pousse plus sans la pluie fertilisante. Les hommes souffrent. Ishtar, pour le libérer, descend aux enfers, parée de beaux atours et de pierres vertes. Pour lui, comme le fait la terre, elle se dépouille de tout, se met à nu. Elle ramène le Dieu vert, avec la lumière, au solstice d’hiver. La terre se prépare alors à revivre, à redonner aux hommes l’indispensable nourriture. Elle revêt à nouveau sa tunique verte et ses colliers d’émeraudes. Ishtar, c’est la force de la vie qui pousse vers le printemps, la renaissance. L’espoir qui jamais n’abandonne la terre procréatrice de l’humanité et sa descendance. Enfant, Jo appréciait surtout la partie du récit concernant la guerrière, s’enflammant au récit des combats, des grandes batailles.

The Dinner Party at the Brooklyn Museum

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Pour la place d’Ishtar sur l’aile antique de l’installation, Judy Chicago a choisi une vaisselle sur laquelle on retrouve le motif de la pomme-grenade.

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 Le fruit défendu qui orne le sommet des colonnes du temple, le fruit sacré présent dans les trois religions du livre. Le fruit infernal aux grains rouges et brulants, parcelles du feu chtonien, qui apporte aux humains la connaissance du feu intérieur, alchimie des forces telluriques et cosmiques. (Cf Les sources de La Papesse)

Cybèle, la Phrygienne mal connue parait plus proche d’Ishtar. Elle lui est du reste associée sur le socle de l’installation triangulaire du Brooklyn Museum The dinner party de Judy Chicago. Elle personnifie la nature sauvage et son char est tiré par des lions.

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Découvrez dans le roman toutes les facettes de la Dame des Tarots

Zabe Quinez

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